Le paysage des réseaux sociaux sur le Web est en train d'évoluer. Sous l'impulsion de Google qui fidèle à son habitude ne vient pas pour faire de la figuration. Le 31 octobre, le géant du Web affichait ses ambitions avec le lancement d'OpenSocial, une plate-forme de développement qui permet de réaliser des applications externes compatibles avec plusieurs sites communautaires.
Le groupe MountainView aurait déjà convaincu LinkedIn et Friendster et d'autres sites de rejoindre sa plate-forme. La manoeuvre est claire : isoler Facebook qui utilise un langage propriétaire en proposant une sorte de standard ouvert qui devrait doper la fréquentation des concurrents de Facebook. Car il faut savoir que ces applications externes, "développées à la maison", sont de plus en plus populaires et utilisées par des millions d'utilisateurs.
Mais Facebook est un très gros morceau. Pour faire le poids, Google vient de sortir un as de son jeu en annonçant ce vendredi que MySpace, la pépite de NewsCorp et premier réseau communautaire de la planète, allait rejoindre la plate-forme OpenSocial. "OpenSocial va devenir de facto le standard pour les développeurs sitôt lancé, avec 200 millions d'utilisateurs potentiels", estime Chris DeWolfe directeur général et co-fondateur de MySpace qui compte 110 millions d'utilisateurs dans le monde .
Cette alliance de géants pourrait permettre à Google de devenir un maillon essentiel de la chaîne de valeur de ce secteur en plein essor. Le groupe ne cache d'ailleurs pas sa joie : "Internet est passé à l'étape suivante", explique Eric Schmidt, directeur général de Google. "Nous avons toujours su qu'internet serait terriblement social. Nous savions également qu'il serait standardisé, ouvert et très étendu, ce qui se confirme à travers ce partenariat ainsi qu'à travers les différentes évolutions actuelles".
C'est aussi une sacrée revanche sur Microsoft qui a pris au nez et à la barbe de Google une participation minoritaire dans Facebook (250 millions de dollars) et a signé un accord de partenariat publicitaire.
Face à l'ogre Google, Facebook devra-t-il lui aussi rejoindre OpenSocial afin d'éviter de voir son audience s'effriter ? Et qu'en pensera son nouvel actionnaire Microsoft ? En tout cas, Google a proposé à Facebook de rejoindre sa plate-forme. Mais le site valorisé à 15 milliards de dollars n'a pas répondu à cette aimable invitation.
© Silicon.fr
Mais Facebook est un très gros morceau. Pour faire le poids, Google vient de sortir un as de son jeu en annonçant ce vendredi que MySpace, la pépite de NewsCorp et premier réseau communautaire de la planète, allait rejoindre la plate-forme OpenSocial. "OpenSocial va devenir de facto le standard pour les développeurs sitôt lancé, avec 200 millions d'utilisateurs potentiels", estime Chris DeWolfe directeur général et co-fondateur de MySpace qui compte 110 millions d'utilisateurs dans le monde .
Cette alliance de géants pourrait permettre à Google de devenir un maillon essentiel de la chaîne de valeur de ce secteur en plein essor. Le groupe ne cache d'ailleurs pas sa joie : "Internet est passé à l'étape suivante", explique Eric Schmidt, directeur général de Google. "Nous avons toujours su qu'internet serait terriblement social. Nous savions également qu'il serait standardisé, ouvert et très étendu, ce qui se confirme à travers ce partenariat ainsi qu'à travers les différentes évolutions actuelles".
C'est aussi une sacrée revanche sur Microsoft qui a pris au nez et à la barbe de Google une participation minoritaire dans Facebook (250 millions de dollars) et a signé un accord de partenariat publicitaire.
Face à l'ogre Google, Facebook devra-t-il lui aussi rejoindre OpenSocial afin d'éviter de voir son audience s'effriter ? Et qu'en pensera son nouvel actionnaire Microsoft ? En tout cas, Google a proposé à Facebook de rejoindre sa plate-forme. Mais le site valorisé à 15 milliards de dollars n'a pas répondu à cette aimable invitation.
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