Vista est deux fois moins piraté que Windows XP. Sa première mise à jour début 2008 comblera deux failles utilisées pour contourner les protections de Microsoft. Mais les mesures de rétorsion vont être assouplies.
Microsoft fait volte-face dans sa lutte contre le piratage. Jusqu’à présent, un Vista non activé passait après trente jours en mode restreint, ne laissant qu’un accès limité au navigateur internet. Avec Windows Vista SP1, la première mise à jour du système d’exploitation attendue début 2008, changement de programme. Le système restera quoi qu’il arrive pleinement opérationnel. Des messages d’alerte au démarrage et un fond d’écran blanc viendront tout de même rappeler à l’utilisateur qu’il n’utilise pas une copie « légitime ». Et l’encourageront à passer à la caisse, moyennant 89 dollars pour une version de base ou 119 dollars pour une version Home Premium.
Vista deux fois moins piraté que Windows XP
Cette nouvelle politique, justifie Microsoft, répond à des retours d’utilisateurs de bonne foi, floués par des vendeurs de PC qui écoulent discrètement des copies pirates. Elle témoigne aussi de la nouvelle assurance de Microsoft dans ses mesures contre le piratage. Ainsi, Vista serait deux fois moins piraté que Windows XP. Les mauvais esprits diront que les pirates tardent peut-être eux aussi à passer à Vista. L’explication est plutôt à chercher du côté de la batterie de mesures mises en œuvre pour compliquer la vie des bidouilleurs, rétorque Microsoft. Et notamment ce système de protection très contraignant, « Windows Genuine Advantage », implanté au cœur du système, et auquel viennent recourir d’autres logiciels maison, comme Windows Media Player durant les installations et les mises à jour.
Paradoxalement, Microsoft explique que sa nouvelle politique plus laxiste accompagne en fait un « renforcement » de son dispositif anti-piratage, qui commence à porter ses fruits. Au cours du trimestre précédent, Microsoft attribue 5% de la hausse des ventes de Windows à sa lutte contre le piratage. Or, avec 35% des logiciels piratés en moyenne dans le monde, mais seulement 10% du fait de pirates chevronnés, la marge de progression reste importante. C'est pourquoi Windows Vista SP1 doit aussi combler deux failles utilisées pour contourner l’activation, l’une mimant le processus d’activation en masse utilisée par les grands fabricants de PC, l’autre décalant la période de grâce durant laquelle le système reste accessible. Tandis que des actions en justice contre les revendeurs malhonnêtes se poursuivront.
©lexpansion.com
Vista deux fois moins piraté que Windows XP
Cette nouvelle politique, justifie Microsoft, répond à des retours d’utilisateurs de bonne foi, floués par des vendeurs de PC qui écoulent discrètement des copies pirates. Elle témoigne aussi de la nouvelle assurance de Microsoft dans ses mesures contre le piratage. Ainsi, Vista serait deux fois moins piraté que Windows XP. Les mauvais esprits diront que les pirates tardent peut-être eux aussi à passer à Vista. L’explication est plutôt à chercher du côté de la batterie de mesures mises en œuvre pour compliquer la vie des bidouilleurs, rétorque Microsoft. Et notamment ce système de protection très contraignant, « Windows Genuine Advantage », implanté au cœur du système, et auquel viennent recourir d’autres logiciels maison, comme Windows Media Player durant les installations et les mises à jour.
Paradoxalement, Microsoft explique que sa nouvelle politique plus laxiste accompagne en fait un « renforcement » de son dispositif anti-piratage, qui commence à porter ses fruits. Au cours du trimestre précédent, Microsoft attribue 5% de la hausse des ventes de Windows à sa lutte contre le piratage. Or, avec 35% des logiciels piratés en moyenne dans le monde, mais seulement 10% du fait de pirates chevronnés, la marge de progression reste importante. C'est pourquoi Windows Vista SP1 doit aussi combler deux failles utilisées pour contourner l’activation, l’une mimant le processus d’activation en masse utilisée par les grands fabricants de PC, l’autre décalant la période de grâce durant laquelle le système reste accessible. Tandis que des actions en justice contre les revendeurs malhonnêtes se poursuivront.
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